Jeu d’Association Montessori | Calcul Intuitif

Voici quatre facteurs qui rendent ce miracle des jeux d’association Montessori calcul miracle possible :

Un ensemble ingénieux de matériaux qui progressent progressivement du concret à l’abstrait. Contrairement à la plupart des autres programmes, qui introduisent les mathématiques de manière plutôt abstraite, les mathématiques Montessori commencent par des matériaux concrets, puis progressent lentement vers l’abstraction. Par exemple, les élèves apprennent le système décimal qui contient des perles simples pour les unités, des barres de dix perles pour les dizaines, un carré de cent perles pour cent, et un cube de mille perles pour mille. Au départ, les enfants ajoutent ou soustraient des grands nombres avec ces perles, mais au fil du temps, d’autres matériels – le jeu des timbres, le jeu des points, le cadre des petites et grandes perles – permettent aux enfants de passer aux mathématiques abstraites, sur papier et au crayon. D’autres matériels concrétisent les fractions, les formules algébriques et les concepts géométriques, tels que le théorème de Pythagore.

Une séquence pédagogique qui reconnaît et exploite l’intérêt des jeunes enfants du primaire pour les très grands nombres et les très petits nombres. Dans la plupart des programmes de mathématiques, les enfants commencent par de petits nombres et passent lentement à des nombres plus grands – jusqu’à 30 en maternelle, jusqu’à 100 en CP, jusqu’à 1 000 en CE1 et ainsi de suite. En revanche, dans la méthode Montessori, nous commençons par introduire les grands nombres, jusqu’à 10 000 à l’âge de cinq ou six ans, et jusqu’à des millions et plus au début des années élémentaires. Les enfants s’intéressent aux grands nombres, aux grands problèmes – et grâce à des matériaux uniques, nous pouvons exploiter cet intérêt pour obtenir des résultats mathématiques avancés et précoces.

L’individualisation et la maîtrise sont des éléments fondamentaux de l’approche, et non une réflexion après coup. Dans un programme traditionnel, un certain temps est alloué dans le calendrier d’enseignement pour que tous les élèves d’une classe apprennent un concept mathématique donné – comment additionner et soustraire jusqu’à 30, comment réduire des fractions, comment mettre en place et résoudre un problème de mots de base. L’enseignant enseigne généralement à l’élève « moyen », avec un certain enrichissement pour les élèves avancés et une aide corrective pour ceux qui ont des difficultés. Mais même avec ces ajustements, le calendrier et les normes fixées par le gouvernement imposent à l’enseignant de passer à autre chose après un certain temps, même si plusieurs élèves n’ont pas maîtrisé un concept. En mathématiques, cette situation est mortelle : au fur et à mesure que les enfants avancent sans comprendre les concepts fondamentaux ou automatiser les compétences clés, ils perdent de plus en plus confiance en eux et peuvent finir par craindre cette matière. Dans la méthode Montessori, nous évitons cet enseignement « en gruyère » qui laisse des trous dans les compétences mathématiques des élèves en rendant tout notre enseignement 100% individualisé : nous n’introduisons un élève dans des concepts mathématiques plus avancés qu’une fois que les premiers ont été vraiment maitrisés. Avec nos classes d’âge mixte, peu importe qu’un enfant prenne du temps ou qu’il soit rapide : nous le regroupons avec d’autres élèves du même niveau et lui apportons tout le soutien supplémentaire nécessaire pour qu’il atteigne son plein potentiel en mathématiques.

Idées mathématiques Montessori

Une importance égale est accordée à la compréhension conceptuelle des idées mathématiques et aux compétences et connaissances des faits mathématiques difficiles. Souvent, les parents sont confrontés à un choix difficile : ils peuvent opter pour un environnement scolaire traditionnel, qui met l’accent sur les faits concrets (par exemple, apprendre les tables de multiplication et devenir rapide en arithmétique de base), ou ils peuvent opter pour un programme progressif, qui met l’accent sur la « pensée mathématique », mais qui, le plus souvent, montre un dédain pour la « simple mémorisation ». À Montessori, nous reconnaissons le fait irréfutable que l’on ne peut pas être bon en maths et à l’aise avec les chiffres sans avoir les deux ensembles. C’est pourquoi nos élèves ont une pratique quotidienne des faits mathématiques et du temps pour explorer en profondeur les concepts mathématiques avec le matériel Montessori. C’est pourquoi nous motivons l’apprentissage des faits mathématiques en montrant aux élèves comment ils peuvent améliorer leur rapidité et leur efficacité avec le matériel en rappelant les faits (« 7×6 = 42 », au lieu de compter les barres de perles jusqu’à 42.) C’est pourquoi nous avons une multitude de matériels qui rendent l’apprentissage des mathématiques amusant, plutôt que de compter sur des autocollants ou d’autres motivations extrinsèques.